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A la découverte de la littérature de jeunesse

 

Contes pour les jeunes lecteurs

Votre enfant a plus de 9 ans et il sait déjà lire de façon autonome. Mais il aime encore rêver à des mondes où la féérie demeure. Alors voici quelques contes qui lui sont destinés.

Titre Auteur - Illustrateur Edition Age
Contes traditionnels de Bretagne Evelyne Prisou-Pellen - Sourine Milan Dès 6 ans

Contes traditionnels de Bretagne Evelyne Prisou-,éd. Milan
Ce que j'en pense :

Ce recueil est composé de 19 contes de Bretagne. L'auteur s'est inspirée de conteurs plus anciens, tels que Anatole Le Braz pour réécrire et adapter ces histoires pour les enfants d'aujourd'hui. Le lecteur y découvre les fées, les korrigans, les morgans ou sirènes qui évoluent au côté des hommes. Ces derniers sont parfois ensorcelés, d'autres fois malmenés, ou bien récompensés pour leurs vertus et leur bonté d'âme. Ce sont toute une série de contes agrémentés de malice, de magie et de rêverie.

J'ai testé pour vous auprès de mes élèves : ils ont beaucoup apprécié. Un petit clin d'oeil tout particulier pour "la fontaine de Margatte" que les élèves de Grande Section ont découvert avec beaucoup de plaisir.

Les contes racontés par Evelyne Prisou - Pellen :
  • Les Korils et les deux bossus
  • Le voyage à Paris
  • Les Morgans de l'île d'Ouessant
  • La Fontaine de Margatte
  • La ville d'Ys
  • Jean des Pierres
  • La grotte des Korrigans
  • Les navets du recteur
  • La Roche aux fées
  • Les oreilles du roi Marc'h
  • L'alliance
  • Jean l'Or
  • L'âne de Jaguen
  • Comorre
  • Le Boulanger
  • Les Petites Coudées
  • Le moulin du Diable
  • Petit Moine et Grand Moine
  • Les mains les plus blanches
 
Et vous, qu'en pensez-vous ?
 



Titre

Auteur - Illustrateur

Edition

Age

Nonpareil

Marie-Aude Murail - Dorothée de Monfreid

Ecole des loisirs

Dès 9 ans

 

Ce que j'en pense :

C'est l'histoire de la reine des fées Titania qui désire avoir un enfant humain. Elle part donc à la rechercher de cet enfant et elle finit par trouver Arn, un jeune garçon de 10 ans plutôt paresseux et désobéïssant. La reine des fées décide donc de l'adopter et, par l'entremise, d'une poudre magique réduit la taille du jeune garçon et l'enlève. C'est ainsi que démarre pour Arn une nouvelle vie dans un monde magique. Arn, rebaptisé Nonpareil, va grandir dans cette société peuplée de fées, d'elfes... D'abord quelque peu exclu, il va petit à petit se faire des amis fidèles et découvrir sa véritable identité : restera-t-il un elfe pour le reste de sa vie ou bien pourra-t-il redevenir un humain ?

Ce premier conte pour les lecteurs de plus de 9 ans est une véritable quête de l'identité pour le héros : il cherche à connaître et maîtriser ses sentiments ; il apprend à s'affirmer et à se faire des amis ; il va découvrir finalement qui il est vraiment.

Les premières lignes pour vous donner envie :

"En ce temps-là, où les hommes et les fées vivaient dans des mondes très éloignés, la fantaisie vint à Titania, la reine des fées, d'enlever un jeune garçon pour qu'il devienne le sien. Mais cela posait un problème de taille. Fées, fayous, fadettes et leurs compagnons, elfes et féetauds, ne font pas plus de vingt centimètres de haut. Il fallait donc avant toute chose retrécir l'enfant, ce qui n'était pas impossible à la science féérique.

- Choisissons un garçon de petite taille, se dit à elle-même Titania, tout en cherchant parmi ses poudres laquelle ferait le meilleur effet.

Elle trouva bientôt dans un coffre deux sacs en peau de mandragore où il était écrit : ALENVER et ALENDROI, car, s'il est une science dans laquelle les fées n'excellent pas, c'est bien la science orthographique.

Au sortir de la forêt vivaient un laboureur, sa femme et leurs deux fils. Hans, l'aîné de douze ans, travaillait dur, parlait peu, mangeait beaucoup. Il était si lent que sa mère avait coutume de dire qu'il était né avec les deux pieds dans le même sabot. Arn, le cadet, qui avait dix ans, n'en paraissait pas plus de huit. Son frère l'appelait "le petiot". Arn enrageait de ne pas grandir plus vite, et, pour s'en venger, il faisait enrager tout le monde. Il était si vif qu'on ne le voyait jamais les deux pieds posés sur le sol en même temps, toujours courant et fuyant les corvées. Il s'envolait chaque matin avec l'alouette et ne revenait que le soir, quand les poules étaient rentrées au poulailler..."

Et vous, qu'en pensez-vous ?




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