Contes pour les plus jeunes lecteurs

Poésie, imaginaire et merveilleux pour les enfants non-lecteurs.

Ce que j'en pense :

Pour commencer cette page, voici un bel album qui raconte l'histoire de la création de la Lune. D'emblée, le lecteur est emporté dans un monde merveilleux, poétique et féérique. Madame Soleil vient demander l'aide de Mademoiselle Lune car elle ne peut offrir la lumière à tous les habitants de la Terre en même temps. Mademoiselle Lune accepte de l'aider et se met à allumer les villes de lumières douces. Elle offre ainsi aux hommes des nuits de douceur, de rêves et de paix, loin de toutes craintes nocturnes. Nous voici donc dans un monde féérique bien servi par des illustrations elles-mêmes douces, lumineuses et propices à susciter des rêves merveilleux.

Les premières lignes pour vous donner envie :

"Il était une fois une gentille et mignonne petite fille. Elle s'appelait mademoiselle Lune. Elle était légère comme une plume, avait de longs bras et tenait une baguette magique. Elle aimait se promener de nuage en nuage, à la découverte du monde.

Un jour, alors que mademoiselle Lune regardait les nuages, madame Soleil vint lui parler."

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Ce que j'en pense :

Dans le domaine des contes, les nouvelles publications sont nombreuses, mais il ne faut pas oublier les contes traditionnels. Et l'un des plus connus est celui du Petit Poucet. On connaît tous son histoire : les parents, pauvres bûcherons, ne peuvent plus subvenir aux besoins de leur grande famille et décident d'abandonner leurs enfants au milieu de la forêt. Mais le Petit Poucet a tout entendu et sème de petits cailloux blancs pour retrouver le chemin de la maison. Cependant, les parents ne peuvent toujours pas répondre aux besoins de la famille et décident donc d'abandonner une nouvelle fois leurs enfants... Cette fois-ci le Petit Poucet ne peut pas retrouver le chemin retour et emmène malgré lui ses sept frères dans la demeure d'un ogre.

Tous les ingrédients du conte sont utilisés : l'abandon, la présence d'un être fabuleux mais effrayant, et la fin heureuse. Cette collection a l'avantage de proposer un récit dans la plus pure tradition des contes de Perrault.

Les premières lignes pour vous donner envie :

"Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne, qui avaient sept enfants, tous des garçons. Ils étaient fort pauvres, et avaient bien du mal à les nourrir. Le dernier surtout leur donnait du souci, car il était délicat et tout petit. Quand il vint au monde, il n'était guère plus gros qu'un pouce, ce qui fit qu'on l'appela le Petit Poucet. Cependant, il était le plus futé et, s'il parlait peu, il écoutait beaucoup.

La famine devint si grande  que ces pauvres gens n'eurent bientôt plus rien à donner à leurs petits. Un soir, que les enfants étaient couchés, le bûcheron dit à sa femme le coeur serré de douleur :

- Je ne veux pas voir mes enfants mourir de faim devant mes yeux. Je suis décidé à les perdre demain dans le bois."

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Ce que j'en pense :

Eh oui ! On peut aussi se retourner vers ces contes-là : celui-ci, qui a toujours un grand succès au mois de janvier dans les classes de maternelle, reste une valeur sûre des contes traditionnels. Certes les illustrations sont un peu vieillottes ; certes l'histoire est conue, connue et même très connue ; certes on nous en a rabâché les oreilles. Mais tout de même racontez-la à vos enfants et ils y prendront beaucoup de plaisir.

L'histoire, pour ceux qui ne la connaîtraient pas ou qui l'auraient oubliée, est celle d'un vieux papi qui souhaite manger une galette. Sa femme retrouve quelques grains de blé pour faire de la farine et concocte une galette qu'elle fait refroidir sur le rebord de la fenêtre. Mais la galette s'échappe et roule sur le chemin où elle rencontre un lapin, un loup, un ours et, pour finir, un renard rusé - et gourmand...

Les premières lignes pour vous donner envie :

"Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille. Un jour le vieux dit à la vieille :

- J'aimerais bien manger une galette...

- Je pourrais t'en faire une, répond la vieille, si seulement j'avais de la farine.

- On va bien en trouver un peu, dit le vieux : Monte au grenier, balaie le plancher, tu trouveras des grains de blé.

- C'est une idée, dit la vieille, qui monte au grenier, balaie le plancher et ramasse les grains de blé. Avec les grains de blé elle fait de la farine ; avec la farine elle fait la galette et puis elle met la galette cuire au four.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Ce que j'en pense :

Cet album fait partie d'une collection qui regroupe : Akiko la curieuse et Akiko la rêveuse. Si je n'ai pas encore lu ces derniers, celui que je présente maintenant, est un conte résolument asiatique par les personnages, mais aussi par l'ambiance qui y règne. Akiko est une jeune fille qui aime se promener dans la nature la nuit. Un soir elle y fait une rencontr, celle de Takiji, un garçon qui a dû quitté le village par peur des représailles d'une sorcière. Akiko décide donc de sauver le jeune garçon de ses peurs et de faire en sorte qu'il ne vive plus dans l'obscurité et le noir. Ce conte est d'autant plus agréable qu'il est bien écrit et accompagné d'illustrations mettant en scène l'ombre et la lumière.

Les premières lignes pour vous donner envie :

"Par une chaude soirée d'été, Akiko décide de faire une petite promenade sous la lune. Elle aime beaucoup la nuit. Tout y est différent, les bruits, les odeurs, les couleurs.

La fillette va s'asseoir au bord du lac pour y trouver un peu de fraîcheur. Seul le chant des grenouilles berce sa rêverie. Soudain, une voix chuchote :

- Bonsoir, c'est moi, Takiji."

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Ce que j'en pense :

Nous retrouvons maintenant le personnage de Akiko, cette petite fille japonaise qui vit au pied du mont Fuji. Je vous l'ai présentée précédemment amoureuse et nous la retrouvons cette fois-ci curieuse. Alors qu'elle se réveille un matin, elle découvre dans la neige des empreintes de pas. Elle décide donc de les suivre pour découvrir de quoi il s'agit. Mais le chemin est semé d'embûches et de mauvaises rencontres : un monstre des neiges, un ravin infranchissable, un arbre mystérieux... Malgré tout, Akiko poursuit sa route et ne perd pas la piste... Comme dans Akiko l'amoureuse, les illustrations mettent en valeur l'histoire. En effet, les paysages sont présentés en noir et blanc alors qu'Akiko est en kimono rouge et le soleil d'un beau jaune oranger. Ce contraste de couleurs est au service de la fin de aventure d'Akiko qui va se découvrir un don qu'elle ne se connaissait pas, mais que toute la nature attendait.

Les premières lignes pour vous donner envie :

"Le soleil se lève sur le mont Fuji. Akiko se frotte les yeux, il neige. Surprise, elle aperçoit par la fenêtre d'étranges empreintes sur le sol. Sans trembler, elle met son kimono et décide de suivre ces traces.

Est-ce un oiseau, un blaireau, un loupiot ?

Arrivée au bord du ruisseau gelé, elle tente de le traverser quand soudain la glace tremble, se soulève. Apparaît devant elle un géant de glace !"

Et vous, qu'en pensez-vous ?